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Pourquoi cet amalgame entre l’islamisme et l’islam ?

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Wahrani:
 Cette question est intéressante à condition de n’oublier dans le bilan, ni l’actif, ni le passif du terme Islamisme, qui reste à mon sens un cas d’école à connaitre absolument nous sommes à tort habitué à certains termes, qui prêtent à confusion, l’amalgame et la polémique.

Ainsi historiquement, le terme islamisme désignait l'islam, de nos jours il n'est plus utilisé dans ce sens mais se référant à des groupes qui se démarquent très souvent des enseignements traditionnels par l’exploitation interprétative politique d’un texte sacré, des hérétiques ou hétérodoxes sont nommés ainsi tel car ils se démarquent des enseignements de l’Islam. Ainsi il est à constater que bien que présent dans les religions monothéistes, ce terme est souvent utilisé en référence à l’islam, au même titre utilisé pour désigner des mouvements des Frères Musulmans, du FIS, des Partis Politique Algériens à tendance Islamisme comme on dit trop souvent, ou encore  du Hezbollah et le Hamas, des salafismes quiétistes comme des groupes qui prônent la violence dont le seul point commun est de se réclamer d’une interprétation fondamentaliste de l’Islam et d’en faire le guide de leur action politique.

On n’a vue que de pareil mouvements à la fois religieux et politique qui incitent à l'expansion de l'islam ainsi que l'application stricte de la loi islamique, la charia, considérée comme l'unique source du droit, dans tous les domaines de la vie publique et privée pour mettre à jour à la fois idéologie et politique radical et  surtout par jeu de dupes comme une formule fourre-tout englobant toute configuration d'idéologie extrémiste supposée issue de l'islam, l’islamisme peut faire appel à la violence pour parvenir à ses fins et prendre des formes extrémistes, voire criminelles.

Sincèrement je suis musulman : ma perception de l’islam n’est pas la même  de celles de ces groupuscules. Ceci dit, l’islam s’inscrit pour les musulmans dans la continuité  du monothéiste le plus pur, et je ne dirai jamais assez que l’Islam ne se présente juste pas comme une religion Bis, mais bien plutôt comme un Rappel, c’est d’ailleurs le sens du mot Qur’an : Rappel au lien élémentaire qui lie l’être humain à Dieu. Je crois qu’il faut connaître l’islam de l’intérieur pour comprendre son aspect universel. Quand au Musulman, il l’est que selon le regard de l’autrui. L’islam n’est ni le christianisme et encore moins un reflet de la pensée grecque ou romaine mais je considère que l’Occident est d’une pauvreté conceptuelle attristante, juste une  caricature des principaux courants universelles relevant principalement de la pensée Islamique.

Les maîtres du financement de l’Islamisme et son expansion, se trouvent dans les pays de Golf, des monarchies tribales absolutistes et despotiques où l’islam est instrumentalisé pour justifier l’oppression de la société civile, la censure de la liberté d’expression et de toute forme de militantisme politique.

Allah voulait que I’islam soit une religion générale et  universelle, mais les hommes ont voulu en faire une politique. La politique est partielle, tribale, limitée dans l'espace et dans le temps. Limiter la religion à la politique, c'est la cantonner à un domaine étroit, à une collectivité, une région et un moment déterminer.
La religion tend à élever l'homme vers ce qu'il peut donner de meilleur. La politique tend à éveiller en lui les instincts les plus vils. Faire de la politique au nom de la religion, c'est transformer cette dernière en guerres interminables, en divisions partisanes sans fin et cette  une religion qui a été tellement assimilé à un peuple, une race, une culture autant par les xénophobes que les xénophiles qu’ils ont été encouragé officiellement à travers des institutions publiques et républicaines.

Aujourd’hui chez la presse occidentale, le terme islamisme est surtout assimilé, de façon explicite et trop discriminante, à l’image de l’Islam violent et du mauvais musulman. Il se voit confondre intégralement avec l’islam, surtout en France où l’expression publique et politique d’une religion entraîne immédiatement la suspicion et l’amalgame. Chez cette même presse  l’islam est la seule religion dont la forme intégriste est désignée par un dérivé de son nom islamisme, comme si la violence lui était essentielle, pourtant on parle moins de chrétiens intégristes, de juifs extrémistes et sans jamais utilisé les termes christianistes  ou  judéistes ou mieux encore, il n’est pas dit du Judaïsme politique lorsque il est question de la création d’un état juif en Palestine.

De plus, dans les discours médiatiques les bons musulmans sont perçus comme conciliant les mêmes principes et valeurs des catho-laïcité, ainsi à cette population, il est impose  l’obligation de respect des valeurs problématiques (Mariage pour tous). L’appartenance à la catégorie des bons musulmans est alors conditionnelle au partage de ces principes surtout ils doivent notamment être laïques et féministes. L’opposition au voile ainsi qu’à l’intégrisme islamique prouverait qu’ils sont de bons musulmans.

Plus précisément, pour être de bons musulmans, aux yeux de la presse Française, les musulmans de France doivent, d’une certaine façon, rejeter certains comportements et pratiques associés à l’islam, et pour installer un climat de suspicion envers les citoyens musulmans. Ils sont dès lors placés dans une dynamique où leurs comportements doivent être jugés par les médias et le reste de la société.  Ces mêmes médias omettent et se dispensent de réfléchir sur l’opposition entre le bon et le mauvais musulman participe à réduire leurs libertés et justifie leurs discriminations que les discours médiatiques instrumentalisent alors l’exclusion sociale. Mais cette dernière option sera privilégiée par la partie dominante qui donne le ton dans les milieux élitistes.
 
En adoptant un discours du machiavélisme, la société laïc et chrétienne de France propose une conception voire une relecture de l’islam avec refondation de la théologie musulmane, pour que des musulmans puissent correspondre aux valeurs républicaines. Il faut noter que, les valeurs musulmanes sont jugées comme étant incompatibles à celles des sociétés occidentales.

La déformation par les médias du regard porté sur l’islam s’éternise, donc pour conclure sur le terme islamisme, je dirai qu’il existe deux types d’islamisme, celui qui revendique la défense d’intérêts patriotique (Hezbollah et le Hamas) et celui constitué de petits groupes de type Rachad qui cherchent à défendre des intérêts politiques confus et flous au nom de l’Islam.

Ces groupes politiques associés à l’islam sont instrumentalisées afin de corroborer et d’appuyer l’argumentaire proposé par les médias. L’instrumentalisation de ces groupes se manifeste  dans les affirmations de certains individus se réclamant de l’islam et qui tiennent des propos controversés, et ce, sans éclairer sur le contexte social ou historique où ont prévalu ces propos.

En final l’islamiste reste donc un adepte à l'utilisation politique de l'islam pour une large contestation perçue comme portant atteinte à son identité à la fois nationale et religieuse.
En conclusion,il a été démontré bien souvent que l’islam n’est donc pas une croyance essentiellement violente, mais une religion de préférence pacifique, humaniste et universalle, qui s’inscrit dans le rappel des précédentes religions plutôt qu’en rupture avec la civilisation judéo-chrétienne. Si l’expansion de l’islam s’est diffusée parfois de manière violente au cours de son histoire, cette violence ne lui est pas spécifique, mais semblable à celle qu’a connu le judaïsme dans sa conquête de la terre de Canaan ainsi que le christianisme, par exemple lors des Croisades médiévales.

L’islamisme illustre quant à lui, un islam présupposé politique qui revêt des aspects réformistes ou réactionnaires, surtout il n’est pas un excès de l’Islam, c’est un dévoiement de l’Islam purement fanatique et irrationnelle.
C’est donc autre chose !!!!!!

Avec mes Amitiés
Wahrani


http://kadbehar.unblog.fr.over-blog.fr/

Wahrani:

--- Quote from: Wahrani on January 16, 2021, 01:04:45 PM --- Cette question est intéressante à condition de n’oublier dans le bilan, ni l’actif, ni le passif du terme Islamisme, qui reste à mon sens un cas d’école à connaitre absolument nous sommes à tort habitué à certains termes, qui prêtent à confusion, l’amalgame et la polémique.

Ainsi historiquement, le terme islamisme désignait l'islam, de nos jours il n'est plus utilisé dans ce sens mais se référant à des groupes qui se démarquent très souvent des enseignements traditionnels par l’exploitation interprétative politique d’un texte sacré, des hérétiques ou hétérodoxes sont nommés ainsi tel car ils se démarquent des enseignements de l’Islam. Ainsi il est à constater que bien que présent dans les religions monothéistes, ce terme est souvent utilisé en référence à l’islam, au même titre utilisé pour désigner des mouvements des Frères Musulmans, du FIS, des Partis Politique Algériens à tendance Islamisme comme on dit trop souvent, ou encore  du Hezbollah et le Hamas, des salafismes quiétistes comme des groupes qui prônent la violence dont le seul point commun est de se réclamer d’une interprétation fondamentaliste de l’Islam et d’en faire le guide de leur action politique.

On n’a vue que de pareil mouvements à la fois religieux et politique qui incitent à l'expansion de l'islam ainsi que l'application stricte de la loi islamique, la charia, considérée comme l'unique source du droit, dans tous les domaines de la vie publique et privée pour mettre à jour à la fois idéologie et politique radical et  surtout par jeu de dupes comme une formule fourre-tout englobant toute configuration d'idéologie extrémiste supposée issue de l'islam, l’islamisme peut faire appel à la violence pour parvenir à ses fins et prendre des formes extrémistes, voire criminelles.

Sincèrement je suis musulman : ma perception de l’islam n’est pas la même  de celles de ces groupuscules. Ceci dit, l’islam s’inscrit pour les musulmans dans la continuité  du monothéiste le plus pur, et je ne dirai jamais assez que l’Islam ne se présente juste pas comme une religion Bis, mais bien plutôt comme un Rappel, c’est d’ailleurs le sens du mot Qur’an : Rappel au lien élémentaire qui lie l’être humain à Dieu. Je crois qu’il faut connaître l’islam de l’intérieur pour comprendre son aspect universel. Quand au Musulman, il l’est que selon le regard de l’autrui. L’islam n’est ni le christianisme et encore moins un reflet de la pensée grecque ou romaine mais je considère que l’Occident est d’une pauvreté conceptuelle attristante, juste une  caricature des principaux courants universelles relevant principalement de la pensée Islamique.

Les maîtres du financement de l’Islamisme et son expansion, se trouvent dans les pays de Golf, des monarchies tribales absolutistes et despotiques où l’islam est instrumentalisé pour justifier l’oppression de la société civile, la censure de la liberté d’expression et de toute forme de militantisme politique.

Allah voulait que I’islam soit une religion générale et  universelle, mais les hommes ont voulu en faire une politique. La politique est partielle, tribale, limitée dans l'espace et dans le temps. Limiter la religion à la politique, c'est la cantonner à un domaine étroit, à une collectivité, une région et un moment déterminer.
La religion tend à élever l'homme vers ce qu'il peut donner de meilleur. La politique tend à éveiller en lui les instincts les plus vils. Faire de la politique au nom de la religion, c'est transformer cette dernière en guerres interminables, en divisions partisanes sans fin et cette  une religion qui a été tellement assimilé à un peuple, une race, une culture autant par les xénophobes que les xénophiles qu’ils ont été encouragé officiellement à travers des institutions publiques et républicaines.

Aujourd’hui chez la presse occidentale, le terme islamisme est surtout assimilé, de façon explicite et trop discriminante, à l’image de l’Islam violent et du mauvais musulman. Il se voit confondre intégralement avec l’islam, surtout en France où l’expression publique et politique d’une religion entraîne immédiatement la suspicion et l’amalgame. Chez cette même presse  l’islam est la seule religion dont la forme intégriste est désignée par un dérivé de son nom islamisme, comme si la violence lui était essentielle, pourtant on parle moins de chrétiens intégristes, de juifs extrémistes et sans jamais utilisé les termes christianistes  ou  judéistes ou mieux encore, il n’est pas dit du Judaïsme politique lorsque il est question de la création d’un état juif en Palestine.

De plus, dans les discours médiatiques les bons musulmans sont perçus comme conciliant les mêmes principes et valeurs des catho-laïcité, ainsi à cette population, il est impose  l’obligation de respect des valeurs problématiques (Mariage pour tous). L’appartenance à la catégorie des bons musulmans est alors conditionnelle au partage de ces principes surtout ils doivent notamment être laïques et féministes. L’opposition au voile ainsi qu’à l’intégrisme islamique prouverait qu’ils sont de bons musulmans.

Plus précisément, pour être de bons musulmans, aux yeux de la presse Française, les musulmans de France doivent, d’une certaine façon, rejeter certains comportements et pratiques associés à l’islam, et pour installer un climat de suspicion envers les citoyens musulmans. Ils sont dès lors placés dans une dynamique où leurs comportements doivent être jugés par les médias et le reste de la société.  Ces mêmes médias omettent et se dispensent de réfléchir sur l’opposition entre le bon et le mauvais musulman participe à réduire leurs libertés et justifie leurs discriminations que les discours médiatiques instrumentalisent alors l’exclusion sociale. Mais cette dernière option sera privilégiée par la partie dominante qui donne le ton dans les milieux élitistes.
 
En adoptant un discours du machiavélisme, la société laïc et chrétienne de France propose une conception voire une relecture de l’islam avec refondation de la théologie musulmane, pour que des musulmans puissent correspondre aux valeurs républicaines. Il faut noter que, les valeurs musulmanes sont jugées comme étant incompatibles à celles des sociétés occidentales.

La déformation par les médias du regard porté sur l’islam s’éternise, donc pour conclure sur le terme islamisme, je dirai qu’il existe deux types d’islamisme, celui qui revendique la défense d’intérêts patriotique (Hezbollah et le Hamas) et celui constitué de petits groupes de type Rachad qui cherchent à défendre des intérêts politiques confus et flous au nom de l’Islam.

Ces groupes politiques associés à l’islam sont instrumentalisées afin de corroborer et d’appuyer l’argumentaire proposé par les médias. L’instrumentalisation de ces groupes se manifeste  dans les affirmations de certains individus se réclamant de l’islam et qui tiennent des propos controversés, et ce, sans éclairer sur le contexte social ou historique où ont prévalu ces propos.

En final l’islamiste reste donc un adepte à l'utilisation politique de l'islam pour une large contestation perçue comme portant atteinte à son identité à la fois nationale et religieuse.
En conclusion,il a été démontré bien souvent que l’islam n’est donc pas une croyance essentiellement violente, mais une religion de préférence pacifique, humaniste et universalle, qui s’inscrit dans le rappel des précédentes religions plutôt qu’en rupture avec la civilisation judéo-chrétienne. Si l’expansion de l’islam s’est diffusée parfois de manière violente au cours de son histoire, cette violence ne lui est pas spécifique, mais semblable à celle qu’a connu le judaïsme dans sa conquête de la terre de Canaan ainsi que le christianisme, par exemple lors des Croisades médiévales.

L’islamisme illustre quant à lui, un islam présupposé politique qui revêt des aspects réformistes ou réactionnaires, surtout il n’est pas un excès de l’Islam, c’est un dévoiement de l’Islam purement fanatique et irrationnelle.
C’est donc autre chose !!!!!!

Avec mes Amitiés
Wahrani


http://kadertahri.canalblog.com/
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